Allys De La Locura, fugueuse sujette aux hallucinations.

Nom : De La Locura
Prénom : Allys
Age : 18
Poids : 48 kilos
Carrure: Taille moyenne, fine et légère.
Cheveux : Bruns
Yeux : Noirs, immenses

- Physique : Fine et frêle, elle semble aussi fragile qu’une poupée de porcelaine et a la peau extrêmement pâle à cause de sa vie passée exclusivement en intérieur. Ses longs cheveux bruns descendent jusqu’au bas de ses omoplates, et ses grands yeux noirs reflètent chacun de ses sentiments. Elle a un corps mince et pourvu de peu de formes, et pourrait facilement se faire passer pour un garçon sans son visage fin et son épaisse et longue chevelure.
- Alignement : Neutre, pour le moment.
- Style/Couleur de vêtements : Toujours en noir et blanc, dans un style assez hétéroclite, plutôt étrange.
- Symbole personnel : Pas pour le moment.
- Situation actuelle : Fugueuse
- Histoire :

La première chose à savoir à propos d’Allys, c’est qu’elle est affectée d’une « particularité neurologique provoquant crises de démence et hallucinations », et ce depuis toute petite. Malgré les spectaculaires avancées technologiques et scientifiques au sein du « cocon » central de Naphta, il n’y a à ce jour pas de remède efficace contre ce syndrome. En fait, durant ces crises, elle perçoit des choses que personne ne peut voir. Est-ce à cause de la technologie, est-ce qu’elle voit des ondes et autres courants électriques ou magnétiques ? Personne ne le sait exactement. Le problème, c’est que, au cours de ces crises, l’imagination prend le pas sur les simples visions. Elle a donc l’impression que tous ces traits de lumières, ces couleurs dansantes qui l’entourent se précipitent sur elle, l’étouffent, la ligotent et l’étranglent. Ce qui provoque évidemment hurlements et gesticulations, incompréhensible pour les autres.
Mais sa « maladie » ne se résume pas seulement à ces crises. Les effets en sont permanents : elle ne voit pas les énergies électriques ou autres qui lui apparaissent lors des crises, mais, par contre, visualise parfaitement des sortes de nuages de couleurs qui entourent les gens. Des « auras ». Et elle a appris à les décrypter : les couleurs témoignent en même temps de l’humeur et du caractère de la personne, il se peut que deux teintes ou plus s’entremêlent, formant un méli-mélo bariolé. Il y a aussi ceux qui mentent, qui essayent de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. La jeune fille les hait, ceux-là, ceux qui se drapent dans une couleur en essayant de cacher la leur.
Qu’ils se cachent s’ils le veulent, elle sait les « lire ». Elle sait tous les lire.

L’histoire d’Allys commence donc ici. Aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours souffert de cette « maladie ». Et, aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours été enfermée. À cause des crises, lui a-t-on dit. L’agitation extérieure risquait de lui en procurer de nouvelles et d’aggraver son état. Fille d’un haut représentant du gouvernement, elle a été élevée dans le confort, voire même le luxe… mais enfermée. Une vraie cage dorée, en somme. On lui offrait tout ce qu’elle voulait, elle possédait des livres par milliers, les vêtements dernier cri, des gadgets à la pointe de la technologie, bref, elle était couverte de cadeaux. Mais elle n’était pas satisfaite. Non pas qu’elle soit ingrate, au contraire ! Mais il lui manquait quelque chose…
Et ce quelque chose s’appelait la liberté.

Allys passa donc son enfance entière triste et quasiment seule. Elle voyait bien son père, celle qui faisait office de nourrice et de cuisinière, et le médecin lors de ses crises, mais aucun enfant de son âge. Sa mère, elle, était morte alors que la jeune fille avait à peine trois ans. Celle que ses parents appelaient Lys passait son temps à contempler le paysage qui s’étalait sous sa fenêtre, à regarder les nuages défiler paresseusement dans le ciel de Naphta. Tous les livres qu’elle lisait, tous les films qu’elle regardait, tous comportaient des images de l’extérieur. Toutes les leçons qu’elle apprenait, que ce soit la géographie ou les langues, traitaient de l’extérieur. Elle savait tout, mais seulement en théorie. Elle n’avait rien vu.
Et elle voulait voir. Voir le monde. Elle en mourrait d’envie.

Alors, un soir, alors qu’elle avait tout juste quatorze ans, elle mit son projet à exécution. Trompant la vigilance de la nourrice et du majordome et utilisant les codes de son père, qui était alors en réunion, elle sortit. Elle se retrouva dans la rue, au milieu des gens et de leurs couleurs. Il y avait aussi des nappes colorées dans l’air, et des filaments scintillants un peu partout. Allys décida de ne pas y faire attention, tant que c’était possible. Elle sauta dans un taxi, dit au capteur vocal de la machine de l’amener le plus loin possible du centre. En suspension sur son coussin d’air, le véhicule dépourvu de chauffeur l’emporta dans une longue glissade au-dessus du sol jusqu’à un certain endroit où une voix synthétique lui annonça qu’elle ne pouvait aller plus loin. La jeune fille descendit donc, mit un peu d’argent dans la fente prévue à cet effet et, après un dernier regard en arrière, tourna le dos au Cercle Central de Naphta.
Elle voulait voir le monde, le vrai, dans toute sa réalité. Pas seulement la petite utopie du Centre, non. Elle voulait tout voir : les quartiers riches, les moins riches, les dangereux comme les paisibles.
Elle passa donc dans le Premier Cercle, y prit un bus. Là-bas, pas de suspension aérienne, mais un système de magnétisme… Encore pas mal évolué, même si le niveau était inférieur à celui des rues du Cocon.
La fugueuse ne prit pas le temps de visiter en détail les cercles qu’elle traversa. Si elle voulait voir toutes les couches de la société, il fallait commencer par le Dernier Cercle. Histoire de ne pas se décourager si elle passait un peu trop de temps dans un quartier difficile. Au moins, elle aurait fait le plus dur, elle aurait vu la plus grande misère de Naphta. Elle ne savait pas comment elle réagirait face à cette misère, mais elle y allait quand même. Si l’exploration se limitait aux endroits agréables, ça se saurait.
Elle alla donc ainsi jusqu’au Quatrième Cercle. Là-bas, on se déplaçait sur des véhicules munis de roues et marchant au pétrole raffiné. Ca faisait un raffut épouvantable, pour quelqu’un habitué au calme du Centre à l’intérieur de ses habitations parfaitement insonorisées. Une fois arrivée au Quatrième, donc, ce qui devait arriver arriva : elle fut prise d’une crise. Alors qu’elle était assise dans un vieux bus brinquebalant, la tête appuyée contre la vitre, elle vit des centaines de filaments s’échapper des fils électriques et enlacer le bus, tels une armée de serpents enragés. Il y en avait partout sur les vitres, et, et… Et un passa au travers de la vitre, bientôt suivi par d’autres. Ils flottèrent quelques instants sur place, semblant scruter l’intérieur du véhicule, vide à cette heure de la nuit (l’aube pointait en dehors du chauffeur et d’elle-même. Et, évidemment, ils se dirigèrent vers la seule qui pouvait les voir, tournèrent autour d’elle, resserrant peu à peu leur ronde, pour venir jusqu’à la frôler…
A ce moment, Allys lâcha un hurlement strident. Affolé, le chauffeur gara aussitôt son bus et se précipita vers elle, qui était en proie à une véritable crise d’angoisse. Il appela les pompiers mais, en plus de ceux-ci, ce fut un mini-jet privé qui se posa sur le toit de l’immeuble le plus proche une demi-heure plus tard. L’engin transportait le père d’Allys qui, après avoir chaleureusement remercié le conducteur du bus, ramena sa fille chez eux. Elle avait disparu dix heures durant. Pas très impressionnant, pour une fugue si bien organisée, mais avec un père possédant trois avions à accélération moléculaire et le soutien de l’Etat ainsi que de la Police ou n’importe qui d’autre, ce n’était déjà pas si mal.

La vie reprit donc son cours, comme si rien n’avait changé. Tout était exactement pareil qu’avant… ou presque. En effet, le médecin avait précisé à son père qu’Allys avait besoin de compagnie. C’est pourquoi, six mois environ après sa petite « excursion », la jeune fille reçut, en cadeau pour son quinzième anniversaire, un petit oiseau. Mais ce n’était pas un oiseau comme les autres, non : celui-ci était électronique, un petit bijou de technologie. Ayant la taille et l’apparence d’un moineau, il en différenciait par sa couleur, un étrange monochrome de turquoise, plus foncé sur les yeux, le bec, les pattes et l’extrémité de la queue du petit animal artificiel, et très clair sur le reste de son corps. Il possédait son intelligence propre, quoique limitée, qui lui permettait par exemple de reconnaître la voix de sa propriétaire et de comprendre des situations simples. Il émet des gazouillements comme en ferait n’importe quel moineau, et son plumage synthétique a la même douceur que des plumes naturelles.
Allys le baptisa aussitôt Angelo.

Trois années passèrent ainsi, et l’obsession du dehors ne quitta pas Allys. Aujourd’hui âgée de dix-huit ans, elle a de nouveau pris la fuite, un sac sur le dos et Angelo virevoltant à ses côtés. Elle a décidé de visiter d’abord Naphta, puis de parcourir Centile à la recherche d’un endroit où un remède à son mal existerait, ou bien où celui-ci serait plus supportable. Et s’il faut changer de monde pour cela, elle le fera. Pour le moment, elle avance. Elle part, visiter ce monde plein de couleurs, qui ne se dévoilent que pour elle.

Arborescences :

Diamant : 0
Or (10) : Crocheter les serrures/détecter les pièges (3), Furtivité (4), Expertise Scientifique (3)
Platine : 0
Acier : 0
Crystal (10) : Syndrome de Ward (6), Infravision (4)

Artefacts/Créatures liées/Incarnats connus :

- Artefacts/Créatures :
1. Moineau artificiel, appelé Angelo (10 points)
2. Rose des Rêves

Description :
1. Exactement semblable à un moineau hormis de par sa couleur turquoise, il a à peu près le même comportement que n’importe quel oiseau, si ce n’est qu’il n’a besoin ni de manger ou boire, ni de faire ses besoins et qu’il a tout de même quelques bizarreries comportementales (du genre gazouiller gaiement dans un moment de crise…)

2. C'est une rose faite d'or qui ne se fade jamais

Capacités :
1. Voler, intélligence inférieure (c'est plus de l'instinct que des pensées, bien qu’il soit formulé par des mots basiques comme « Allys sourire ». Langage bébé, en quelque sorte…), reconnaître sa maîtresse lorsqu’elle l’appelle et pouvoir la retrouver n’importe où.
Contacts psychiques avec sa maîtresse.
Polymorphie.

2. Création d'illusions en piquant le sang d'un Démon

- Incarnats connus : Centile, et uniquement Naphta, sa Capitale.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Ok, j'ai fait un edit sur l'artefact : Angelo te coûte 10 points avec intelligence inférieure et 4 points d'artefacts restant en pouvoirs inconnus... pour le moment Very Happy

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Fiche validée

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