Yaël Andersen

Invité

Nom : Andersen
Prénom : Yaël
Age : 27 ans
Poids : 76kg
Carrure: 1m83
Cheveux: Noirs et courts
Yeux : Noirs

- Physique : Plutôt athlétique. Habitué à grimper et courir partout.
- Alignement : Neutre/opportuniste. Prêt à beaucoup de chose pour parvenir à ses fins...
- Style/Couleur de vêtements : Décontracté et pratique.
- Symbole personnel : Pas encore
- Situation actuelle : De retour d'une "campagne" contre une compagnie de Super-chalutiers, à son appartement de la Capitale

2- Arborescences :

Or : 10 Points : Furtivité (3), Crocheter une serrure/détecter les pièges (3), Expertise scientifique (4)
Platine : 10 Points : Capteur d’opinion (3), Connaissance du terrain/vétéran (3), Maître en tactique (4)
Acier : 10 Points : Habileté des situations extrêmes (6), Esquives extraordinaires (4)

Objet Fétiche :

Agenda électronique multifonction: Journal, téléphone, appareil photo, connexion au réseau...

Yaël Andersen Notecam2

Histoire :

Mon nom est Yaël Andersen. Il est possible que ce nom vous dise quelque chose, ou bien peut-être pas. A vrai dire, la seconde solution est très certainement la plus probable.
Ce que vous allez lire, dans quelques instant, est un rapide aperçu de ma vie. Ou, tout du moins, du début de mon existence, car je suis encore incapable de dire de quoi sera fait mon avenir.

Voici donc mon histoire, et comme toute les histoires, elle commence assez simplement...

Mes parents étaient de jeunes cadres, travaillant pour une entreprise de services téléphoniques basée à Nephta la Capitale. Comme la majorité des couples mariés de leur milieu, il s'étaient rencontré sur leur lieu de travail. C'est ce type de job ou la vie sociale se résume essentiellement aux coups de fils professionnels, aux conversations de machines à café et aux pauses cigarettes. Bref, vous voyez le tableau.
Toujours est-il qu'au bout de quelques mois, j'étais là. Prêt à perpétuer la fascinante caste des cadres-opérateurs de la compagnie majoritaire des communications Centiliennes.

Heureusement pour moi, j'ai su rapidement trouver un autre intérêt à ma vie que les grandes baies vitrées des immeubles de bureau.
A 7 ans, j'étais déjà scotché sur mon ordinateur, me repassant en boucle les reportages animaliers des chaînes documentaires. Outre les joies de l'éducation de l'enseignement primaire Centilien, je passais mon temps à dévorer la plupart des bouquins qui me passaient sous la main, au début sur un peu tout les sujets, puis je sélectionnais de plus en plus mes lectures avec le temps. Vie animale, paléontologie, zoologie, botanique, et j'en passe...
Mes notes en bio étaient excellentes, quand aux autres, elles étaient largement au dessus de la moyenne. Mes "dispositions" me permettaient de conserver le même niveau avec un minimum de travail, à peu près jusqu'au lycée. Ce qui me laissait pas mal de temps libre pour continuer à avaler un maximum de bouquins.

Ma vie entière consistais à rêver d'étendues sauvages que je n'avais vu que sur vidéos, ou dans les diaporamas du Zoo centrale de Nephta, où vous pouvez aller admirer, si le cœur vous en dit, une poignée de fauves avachies et quelques bandes de primates dépressifs shootés aux barbituriques pour éviter qu'ils ne jettent leurs excréments au visage des visiteurs.

Après le lycée, je me suis naturellement tourné vers des études de biologie animale, pour pouvoir réaliser mon rêve autrement qu'en observant les razzias de pigeons sur les terrasses des restaurants.
Étrangement, je n'ai pas tenu longtemps. Au cours de ma troisième année, je laissais définitivement tomber la biologie.
La plupart des cours visaient avant tout à former des super-petits-chimistes, prêts à décortiquer la moindre bestiole à la recherche d'une molécule nouvelle facilement exploitable par l'industrie pharmaceutique Centilienne, pour "améliorer le confort des citoyens", ou tout au moins les actions en bourses de certains...

Ma vision était légèrement divergente, ce qui m'avait valu de faire deux premières années, et de jouer les touristes en seconde année.

C'est à peu prêt à cette époque que j'ai adhéré à Gaïa.

Gaïa était une ONG environnementale, connue pour ses positions solides, souvent contradictoires avec les politiques mises en place par le pouvoir central et par le culte. Après quelques ennuis avec la justice, l'ONG avait en apparence modéré sa position. En fait, elle avait simplement rendu "officieux" ce qui auparavant était officiel: des dizaines de groupuscules d'activistes "indépendants", financés par Gaïa et qui n'engageaient pas directement sa responsabilité, s'étaient mis à jouer les troubles fêtes.

Pour ma part, je me contentais, au début, de suivre leurs actions avec intérêt. Rapidement, j'étais devenu un peu plus actif -mon temps libre à l'université ayant considérablement diminué. Distributions de tracts, participation aux manifestations, présence lors des forums de discussions et de débats.
Pendant ma dernière année de bio, je suis passé dans l'aile "active", presque sans m'en rendre compte. Ma première campagne consistait à bloquer, avec une quinzaine d'activistes, un convois de matériaux "sensibles", pour empêcher leur exportation sur un autre incarnat "poubelle"... Par la suite, j'ai participé à des occupations de locaux privés ou gouvernementaux, à des rush dans les labos pharmaceutiques pour libérer des cobayes, etc.

C'est lors d'une de ces actions que j'ai rencontré Lucas. Lucas était un des membres du groupuscule "Carthago". La branche la plus radicale du mouvement, ceux qui s'occupaient des missions les plus spectaculaires - mais aussi les plus dangereuses.

Après m'avoir croisé sur plusieurs actions, il m'avait proposé de rejoindre leur groupe. J'ai d'abord hésité, mais par un heureux hasard, mes partiels tombait justement sur cette période, et mon découragement habituel eut raison de mes derniers doutes.
C'est ainsi que je me retrouvais, les deux mois suivant, à suivre une formation au sein de la Carthago, avec 4 autres personnes, pour apprendre à manier un deltaplane, sans trop savoir pourquoi.
2 mois plus tard, j'étais dans les airs, en train de survoler les installations de la centrale quantique de la troisième couronne. Nous avons échappé de peu aux unités de garde cette fois-là, mais la vidéo a vite fait le buzz sur le réseau. La faille de Sécurité de la compagnie d'énergie avait été l'un des sujets centraux des médias cette semaine là, avant d'être étouffée par une obscure épidémie d'origine inconnue.

Très vite, je me suis rendu compte que le combat que je menais sur le terrain n'était qu'une partie de l'iceberg. La guerre était avant tout technologique et médiatique.
L'année suivante, je m'inscrivais en Informatique, à la grande surprise de mes parents. J'avais déjà quelques notions, ce qui me facilitait la tâche.
Pendant 4 ans, j'emmagasinais un maximum de connaissances, qui ne tardèrent pas à me rendre service à la Carthago: infiltration des données sécurisées de certaines institutions, espionnage, sabotage. Mon action se faisait plus discrète, mais l'appel du terrain restait le plus fort.

Après m'avoir aperçu sur une vidéo, mes parents décidèrent de me couper les vivres. J'étais en deuxième année. Mes bourses me permettaient tout de même de vivre correctement, même si j'avais dû prendre un appart' plus petit.
Ce n'était que le début de la galère.

En troisième année, on me supprima mystérieusement ma bourse d'étude, sans aucune justification. Je me rappelle encore le sourire de Lucas quand je lui avait annoncé. Il n'avait pas eu besoin de m'en dire plus pour que je comprenne. Centile n'aimait pas être dérangé.
L'année suivante, j'ai continué à étudier tant bien que mal, enchainant les petits boulots à mi-temps. mais ce n'était pas suffisant, et j'abandonnais définitivement mes études. J'avais 25 ans, et à peine un diplôme mineur d'informatique.

Les deux années suivantes, je n'eus même plus de nouvelle de la part de mes parents - ce qui en soit ne me gênait pas vraiment.
Lucas a été arrêté et probablement envoyé en prison. Il avait accompli la mission de trop. Je n'ai jamais eu de nouvelle depuis.
Pour ma part, je continuais de jongler entre petits boulots et campagnes pour Carthago.

Il y a 4 mois, j'avais embarqué sur l'Argos, un des navires de la flotte "scientifique" de Gaïa. Pendant des mois, nous avons mené la vie dure aux super-chalutiers. Ces salauds se sont avancé au delà des limites de la convention de pêche en vigueur, jetant leurs immenses filets magnétiques sur des populations déjà affaiblies, en pleine période de reproduction. Nous avons réussi à limiter les dégâts, mais la plupart des espèces de poissons de la région ont été décimée. Il faudra probablement des années pour reconstituer les populations - si on leur en laisse le temps.

Pendant ce temps, en ville, personne ne semble se soucier des parties de pêches illégales de la première compagnie alimentaire de Centile. Tant que les bâtonnets de poissons conditionnés arrivent dans les restaurants d'entreprise, tout va bien.
Le pire dans tout ça, c'est que Centile n'est que la face cachée de l'iceberg. Partout ailleurs, dans d'autres incarnats, la situation est 100 fois pire. Si seulement la Carthago pouvait étendre son champ d'action aux incarnats, nous pourrions peut-être leur mettre quelques bâtons dans les roues. Ce ne serait pas grand chose, mais ce serait déjà un bon début.

Les perspectives sont immenses: pousser les populations à la révolte, réintroduire des espèces natives d'autres incarnats déjà éteintes sur Centile, découvrir de nouvelles technologies permettant de remplacer certaines de nos solutions archaïques...

Mais les dirigeants semblent plus intéressés par les richesses matérielles.
Je suis à peine descendu de bateau depuis deux jours que mon moral retombe déjà à zéro. Par la fenêtre du train, les quartiers défilent. Dans quelques heures, j'aurais retrouvé mon appartement miteux, probablement encombré de courrier non lu. Du béton, du verre, et du brouillard. Voilà ma vie à Centile.

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###-Article 1 du Journal de Bord-###
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Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Par-fait.

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