Tome 1 : Ivresse d'idéaliste ; Episode 1 : J'étais un type bien... avant (Seedalpha)

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

La violence ne résous rien.

C'est avec cette conviction que tu avais commencé tes études à l'Université du Culte pour entamer ton master en criminologie magique. Ce mantra, cette bienveillance, a été rudement mis à l'épreuve au contact des cas d'écoles tous plus horrifiques les uns que les autres. Il y avait aussi les chamailleries et autres invectives de tes pairs sur les bancs des amphithéâtre qui ont mis à mal ton zen : on a vite su ton statut de simple facteur et le coup de piston de l'agent du HCC qui a permis ton entrée en université. Malgré les railleries, tu as vite su faire taire tout le monde lorsque les premiers résultats sont tombés.

La violence n'est pas compréhensible par tous.

Il faut l'avoir vécue. Tes méthodes de déduction ont laminé tous les autres étudiants lors de tes divers examens. Les plus doués qui pouvaient rivaliser avec toi se comptaient sur les doigts de la main. Même certains professeurs en sont venus à avoir quelques anicroches sur tes méthodes peu orthodoxes malgré leur efficacité : toi, tu ne cherches pas à penser comme le coupable, tu te mets plutôt à la place de la victime. Style de vie, réactions typiques, profils. Comme le disait ton prof de cryptologie "Mr. Wise comprend d'abord ce que l'agneau avait de séduisant pour remonter jusqu'au lion." Cette empathie instinctive avec les victimes, voilà ce qui fait ta très grande force.

La violence ne vient pas de l'individu.

Elle vient des masses. Ce qui pousse quelqu'un à commettre un crime, c'est le décalage entre lui et l'ensemble des autres citoyens, sa place dans la société, l'écart par rapport au groupe. Si certains t'ont taxé de comportement sociopathique à cause de ton aspect timide et réservé de prime abord, tu es en fait tout à fait à l'aise devant les assemblées. Ton timbre de voix, la fluidité de ton débit, le magnétisme de ton regard, tout en toi fait que l'on t'écoute en privé comme en public. Quand cela arrive, tu le ressens comme un implant dans ton cerveau : les esprits se plient à ta volonté et deviennent aussi dociles que des marionnettes. Un pouvoir qui te fascine autant qu'il te terrifie.

La violence n'est presque jamais froide.

Elle a une chaleur émotionnelle dans 99% des cas. Comme une empreinte thermique que tu sais déceler, décoder, identifier. Des sentiments que tu es capable de retransmettre d'ailleurs avec une acuité si aigüe que même le test de Lambert-Reyner que l'on doit passer en deuxième année a déclaré forfait devant tes aptitudes. Tu fais partie du petit pourcentage d'étudiants qui se distingue par "une diffusion empathique abnormale car parfaite et immédiate". En somme, tu es capable de faire rire le plus grand des dépressifs ou inversement... Ce qui t'a vite attiré quelques amis lors de tes dernières années d'études.

La violence n'est pas uniforme.

Si tu as accompli ton master en 3 ans alors que la plupart le finisse en 5, c'est parce que tu connais la nature polymorphe du crime. En particulier celui commis par des individus capables de plier les lois de la réalité selon leur désir : télékinésie, altération de la matière, corruption de la chaire, multiplicité des localisations physiques d'un même corps, lecture de la chaîne de causalités, transmission de propriétés défiant la réalité connue à des objets,... tu as étudié des centaines et des centaines de cas qui te permettent d'avoir une vision théorique qui n'attend que les années d'expérience de terrain pour la compléter. Tu sais surtout que le plus important lorsque l'on chasse un praticien de la "magie" que l'on appelle aussi des "42-3", en référence à l'amendement de la constitution qui les classe hors-la-loi, c'est de trouver leur Source. Tout 42-3 a une source, un rite, un élément qui lui permet de recharger sa capacité à altérer la réalité. La trouver, c'est le trouver.

La violence ne se jugulera pas toute seule.

Depuis que tu as intégré le HCC, après une cérémonie où aucun parent n'était là pour verser sa petite larme pour toi, tu as tenu toutes tes promesses. Les cas que tu as traité n'étaient pas des délits majeurs, mais bien des infractions au 42-3. Francis, le chef de votre cellule, est une sorte de père de substitution pour toi qui a très vite compris qu'il fallait te faire confiance malgré son caractère bourru. Klark, le jeune Prêtre-Combattant du groupe, apprécie ta rapidité et tes idées brillantes bien qu'il n'aime pas ce côté idéaliste que tu trimballes et ton dégoût devant l'utilisation de la force. Enfin... il y a Dawid, que tu peux vraiment qualifier d'ami bien qu'il soit de dix ans ton ainé, qui est légiste en plus d'être l'expert technique du groupe. Avec Dawid, vous formez un duo qui marche parfaitement et ce matin, alors que tu viens tout juste de t'asseoir sur ton siège, il pose un dossier entre ton café et ta souris d'ordinateur.

"Mon Seedoux', félicitation, tu vas enquêter sur ton premier meurtre".

La violence vient de frapper à ta porte.

Je regarde le dossier…pour une première mission c’est du lourd, un meurtre… qui dit meurtre dit violence, pour cette raison cette mission me passionne.

J’étudie le dossier…

Spoiler:

Je reste cloué sur ma chaise fixant le dossier.

EDIT MJ : Alors les éléments de décors et d'intrigues majeurs, c'est à moi de les gérer. En l'occurrence, toute l'enquête fait partie du scénario que je crée pour toi. En revanche, les éléments comme ton bureau, ton environnement de travail, etc, tu peux tout à fait les décrire.

C'est normal au début, je vais éditer tes premiers posts pour que tu te familiarises avec la logique.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Dawid s'installe à son bureau qui est directement en face du tien. Un mug avec la photo de sa fille, quelques cadres avec des photos de famille, des petits objets insolites se référant à son manga préféré peuplent son environnement de travail.

Des choses qui le rassurent pour pouvoir affronter les horreurs de la journée.

Le dossier compile plusieurs dépositions et rapport d'enquêtes fournis par la police locale qui vous a transmis le tout sitôt que l'utilisation de la magie a été soupçonné et vérifié.

Rapport d'enquête a écrit:: ...la pièce était couverte de sang sur toutes les surfaces. Des morceaux de chaires, de cerveau, d'os broyés, de nerfs, ont été retrouvés collés au paroi et sur le sol. Les légistes affirment qu'ils portent tous le même ADN, bien que la vérification soit encore en cours...

Les photos assorties sont dignes d'un film d'horreur Xi'orien. Elles montrent une chambre de bébé recouvertes de sang et des morceaux cités dans le rapport. Apparemment, le nourrisson en question a été témoin du crime puisque tu aperçois une photo de ce gamin en grenouillère maculé d'hémoglobine de la tête aux pieds.

Compilation des rapports techniques a écrit:: Relevés techniques : Aucune trace d'explosifs, de corrosifs, ni d'acides.
Relevés forensic : Traces de décompression subite, d'écrasement, de dislocation violente. Les chaires ont été détruites à un niveau cellulaire. La finesse de ces déchirures suggèrent une technique inconnue ou relative à une violation du 3eme amendement du 42eme article de la constitution.
Relevés d'altération quantique : 4218 au cm² au niveau de la chambre.

"3eme amendement", "altération quantique", personne n'ose utiliser le mot "magie" par amour de la science. Néanmoins, pour toi, autant appeler un chat un chat.

Néanmoins, ce qui te sidère c'est le niveau de magie au cm² : le cas le plus extrême que tu aies rencontré en université traitait avait un relevé à 3500. Plus de 4000, c'est une première pour toi.

Rapport d'enquête a écrit:: Mr. Martin Desjardins, père de Luc, l'enfant retrouvé dans la chambre est présumé être la victime du crime d'après les recoupements A.D.N. fait dans la chambre à coucher. Sa femme, Fanny Desjardins née Malone, a confirmé ne pas avoir de nouvelle de lui depuis l'heure du crime. [A 16h15, Jour 203 de l'An 113, Ere II. Hier pour toi] Elle a confirmé que son époux était à son domicile à cette heure là.

Dawid s'est levé pour aller à la machine café et se verser une grande tasse.

"Alors ? Du lourd hein ? Comment tu vas faire pour te mettre à la place de la victime ?... Le mec c'est un puzzle un million de pièces..." lance-t-il avec taquinerie.

Je ne sais pas, et toi, tu sais comment faire?

Je regarde mon bureau il n'y a pas de photo de ma famille mais en revanche une belle collection de BD qui parle d'une personne bien pacifiste, j'en ouvre une essayant de trouvé une idée.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Dawid roule des yeux quand tu attrapes un volume de "L'Ange Bleu".

"C'est toi le génie du crime, mon pote. Moi, je sais qu'il va bien falloir que j'aille sur place mais les rapports des légistes ont déjà fait le gros du boulot... si tu me donnes du grain à moudre, je pourrai peut-être t'aider."

Le passage que tu lis parle du moment où Mick Light, le héros de l'histoire, tourne en rond dans une négociation diplomatique à couteaux tirés. Le moment est critique pour lui car il doit trouver une issue pacifique à un conflit entre deux nations coupables d'exactions toutes aussi criminelles les unes que les autres. Finalement, il décide de simplifier les choses et de reprendre depuis le début : il a toutes les pièces en main, autant les revoir une par une.

"Alors on se branle dès le matin Agent Wise ??!"

Francis, le chef de votre équipe, vient de rentrer et est d'humeur massacrante. Son patron doit sûrement lui avoir mis une pression d'enfer sur cette affaire et le matin n'a jamais été son fort.

"Lisez-moi les rapports plutôt que ces bouquins de pucelles !"

Aussitôt au garde-à-vous, Dawid reverse la moitié de son café sur son jean lorsqu'il se lève et se dirige machinalement vers l'immense écran transparent où Francis fait apparaître les dossiers et les photos que tu viens de parcourir.

Il recule devant cette mosaïque de photos et de rapports, mains sur les hanches, lèvres pincées avant de lâcher :

"Et il est où Klark ? Qu'est-ce qu'il branle lui aussi ?!

- Désolé chef, ça bouchonnait... qu'est-ce qui se passe ? On a une affaire ?

Ses cheveux bruns légèrement en bataille, mal rasé, il est plus probable que Klark, qui vient juste de rentrer dans le bureau, soit sorti tard hier et ait été retenu par sa gueule de bois que par une hyperroute embouteillée.

"Ouais," dit-il en désignant l'écran digital, "un meurtre. Hier. 16h15. Quartier bourgeois de Dénéo 6, à un jet de pierre de villas de Sénateur. Autant dire qu'il faut qu'on rassure le beau peuple et fissa."

Klark siffle un coup devant l'écran.

"Merde... un homicide. C'est du sérieux pour le coup."

Il se tourne vers toi et te sert la main.

"Salut Seed'. T'as vu le dossier ? T'en penses quoi ?"

Je n'en sait rien a vrai dire je propose d'aller sur le lieu du crime, si sa vous dérange pas, on trouvera bien des indices et peut-être trouvé le coupable...

Je continue a lire la BD bien que le chef m'a dit d’arrêter, mais sa me passionne tant.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Klark fronce les sourcils devant ton retour laconique, jugeant peut-être que tu n'es pas dans ton assiette ce matin.

Francis, en revanche, voit rouge :

"Tu te fous de ma gueule Wise ??!!"

Il attrape ta BD pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce et s'assoit sur ton bureau. Il pose son pied entre tes jambes et fait tourner ta chaise pour que tu te retrouves face à lui. Il a une sale tête ce matin qui suggère une très courte nuit de sommeil.

"Je vais te la refaire plus lentement : on a un 42-3 en liberté dans les quartiers résidentiels des Sénateurs. Tu sais ? ces gars qui votent les lois et accessoirement notre budget.

Alors si tu veux pas qu'on te renvoie dans ton quartier à jouer avec des timbres-postes et nous avec, on a intérêt à avoir 200% de l'attention de chacun. Ca y est ? T'imprimes ?! T'as chaud ou quoi ce matin ? Tu te dégonfles ?"

Il tempête au point que même Klark évite de bouger une oreille. C'est Dawid qui tente de détendre l'atmosphère.

"Les légistes nous ont déjà laissés pas mal d'indices... l'explosion du corps de Martin, le père, suggère une manipulation de la chaire ou un niveau de puissance télékinésique colossale.

En l'occurrence, on a pas affaire au premier praticien venu. Ce genre de technique ne s'acquiert qu'avec beaucoup d'expérience ou de talent. J'ai un peu regarder en diagonal le profil de la victime... le gars en question était banquier, jeune papa, sans histoire. Il avait pas l'air d'avoir d'ennemis en particulier..."

Il se tient en face du tableau transparent, bras croisés.

"Leïs. Montre-nous la recomposition vidéo de la scène."

Leïs, c'est l'intelligence artificielle de votre cellule qui recompose les photos et vidéos prises de sorte que tu aies une vision de la scène de crime.

"Ah... voilà... tu voulais voir le lieu du meurtre... le voilà Wise. Vas-y, on te regarde..."

Tu es toujours en période de test pour ton supérieur. L'important n'est pas tellement de trouver les réponses que d'avoir les bonnes questions. Pour commencer...

Je regarde attentivement la scène de crime, regardant tout les détails. Je regarde enfin Francis.

Spoiler:

[Edit MJ : Alors les éléments du décor qui sont importants, c'est moi qui les donne. Il est normal qu'il y ait un petit temps d'adaptation pour que tu comprennes la logique de jeu.

Pour l'instant tu peux me dire "j'observe tel truc", "je sollicite tel expertise" ou "je pose telle question", etc... Moi je te répondrai pour te donner les éléments de l'enquête.]

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

La chambre de bébé est bel et bien le théâtre du carnage qui t'a été montré sur les photos. De prime abord, tu n'aperçois pas d'angle d'éclatement particulier, te faisant penser qu'une bombe humaine a explosé au milieu de la pièce.

En revanche, ce sur quoi tu tiltes au de quelques secondes d'observation superficielle, c'est qu'il y a deux petits espaces de quelques centimètres à peine sur le landeau qui ne sont pas maculés de sang. Ce qui te laisse penser que le bébé était debout sur son berceau, les mains accrochées à la rembarde.

C'est une observation superficielle, et tu as moyen de creuser davantage en te concentrant sur des éléments précis de la pièce. Néanmoins, tu comprends déjà que le pauvre gamin a dû voir son père mourir sous ses yeux... s'il pouvait parler, sans doute pourrait-il te livrer des informations sur le meurtrier. Hélas, d'après le rapport, ce n'est encore qu'un enfant qui ne doit pas être capable de plus que d'émettre des babillements.

J'observe la scène après avoir fini je me retourne vers le Chef.

Déjà la scène se passe dans une chambre de bébé, je n'aperçois pas d'angle d'éclatement particulier, ça me fait penser qu'une bombe humaine a exploser au milieu de la pièce. Je crois que le bébé a vu son pauvre père mourir. Voilà ce que je peut conclure de cet scène Chef.

Je me rassois a mon bureau en regardant autour de moi.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Il croise les bras sur sa poitrine à côté de Dawid dans la même position. Il fait siffler ses narines en expirant, pas très heureux de voir que toute l'équipe est quelque peu dépassé par les évènement jusqu'alors :
"Bon les gars, reprenons depuis le début. On a deux points d'entrée, par la victime ou par le tueur.

A vous de voir la question que vous voulez investiguer en priorité : Pourquoi est-ce qu'on en voudrait à un gars pareil ? Ou alors : qui est capable d'accomplir un tel meurtre ?"

Klark assis sur une chaise pivotante, cheville droite sur son genou gauche, fait de petits mouvements de va et vient en pinçant les lèvres.

"Moi j'irai plutôt sur la dernière. Les bases de données des Sanctuaires listent tous les talents connus des prêtres. Ca peut être un point de départ..."

Dawid, lui relâche sa position pour revenir vers son ordinateur.

"Moi j'attaquerai l'autre bout de mon côté. Je peux pas croire qu'une victime d'un crime aussi violent ne puisse qu'être un Monsieur-tout-le-monde..."

Francis se retourne vers vous tous en opinant du chef et te désigne du menton.

"Et toi Wise ?... la victime ou le tueur pour commencer ?"

Il a une idée de ta réponse, néanmoins rien ne t'empêche de le surprendre.

Après un long de moment de réflexion je réponds:

Le tueur pour commencer... ou je peux aller avec Dawid cela ne me dérange point. En faite c'est vous qui décider je m'en fiche de toute manière eon va résoudre cette affaire sans plus attendre.

[Edit MJ : orthographe, grammaire]

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

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[Vue au niveau des pieds] Vos talons résonnent dans des couloirs blancs où ton pantalon de coton frôle les robes et les bures épaisses d'hommes et de femmes porteurs de sceptres uniques.

Le Sanctuaire de Dénéo 6 est le plus ancien de tous. L'odeur de vieil pierre qui règne dans ces bureaux pourtant high-tech t'insuffle un sentiment de sacralité qui te rappelle le caractère transcendentale de ta fonction : tu es là pour faire respecter le commandement de Jialle. "La magie est sacrée".

Vous vous asseyez à la table du réfectoire vide en cette heure de la matinée. En face de vous, une femme de presque soixante ans, dont les tresses de cheveux blancs forment une grosse natte qui pend autour de son cou comme une écharpe d'argent. Grande et fine, ses rides lui confèrent une sévérité qui contraste fortement avec la douceur de son regard. La Prêtresse Lasserre est exploratrice en sort et l'une des meilleurs analystes magiques de Dénéo 6. Toutefois, vous êtes loin d'être néophyte sur le sujet et Klark lui-même en connaît un rayon. Néanmoins, elle est apparue sur la liste des prêtres capables de manipuler la chaire ou la télékinésie à un haut niveau.

Vous avez convenu avec Klark de l'interroger, peut-être moins en tant que suspecte qu'en tant qu'avis d'expert qui pourrait vous être utile. Sans compter le fait qu'elle doit connaître tous les autres prêtres de la liste des suspects et pourrait éventuellement vous aiguiller sur un profil qui attirerait votre attention.

Une tasse de café entre les mains, Klark te lance ce regard convenu pour te laisser démarrer l'interrogatoire.

Je ~~l'a~~ la regarde attentivement et soudain je dits.

Nom,prénom?

Qu'avez vous fait à 16h15, Jour 203 de l'An 113, Ere II?

[Edit MJ : orthographe, conjugaison. Hésite pas à te relire ^^]

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Un peu surprise par tes demandes sèches et sans embages, elle a un léger mouvement de recul et perd son sourire presque aussitôt. Sans doute ne pensait-elle pas à un interrogatoire de la sorte. Tu prends donc d'office le rôle du "bad cop" dans l'histoire, ce qui ne va pas contre la réputation du H.C.C., mais tu sais bien Klark saura arrondir les angles.

Elle met un petit temps pour se remettre de sa surprise avant de te répondre :

"Euhmm... Sophie Lasserre. Il me semblait que vous le saviez déjà vu que c'est votre collègue qui m'a contacté.

Quant à... quelle jour vous dites ? le 203 ? Ah... hier... oui. J'étais au laboratoire tout l'après-midi..."

Elle tente de mettre les choses au clair avant d'aller plus loin.

"Excusez-moi, cet entretien est-il enregistré ?"

Elle fait mine de regarder s'il n'y a pas un dictaphone qui tourne sur vos genoux. A toi de voir si tu penses plus judicieux un interrogatoire formel ou bien une discussion ouverte.

Je suis surpris par ça sa question

Bien sûr pour des raisons de sécurité, Madame Lasserre, mais ne vous inquiéterz pas cela restera entièrement confidentiel.

Je la regarde du coin de l’œil.

[Edit MJ : syntaxe, orthographe]

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Elle fronce les sourcils, à peine plus adoucie. Elle pose ses mains devant elle et tente de ne pas perdre sa bonne humeur :

"Pourquoi ne me dites-vous pas pourquoi nous nous rencontrons Agent Wise ? L'agent Denz," dit-elle en indiquant ton collègue, "m'a dit que vous aviez besoin de mon expertise."

Je ~~l'a~~ la regarde fixement.

Nous avons un meurtre ~~sous~~ sur les bras assassiner hier. Je sais que vous êtes une experte ~~à la chair ces~~ en magie de la chair, c'est pour cela que je voudrais que vous nous aidiez pour cette affaire.

[Edit MJ : Orthographe tout ça... Vraiment, faut pas hésiter à relire ses posts ni à utiliser un correcteur d'orthographe]

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Elle fronce les sourcils, plus sérieuse face à la gravité de la situation.

"Vous voulez dire qu'un 42-3 capable de manipuler la chair court dans les rues et qu'il a usé de son talent pour tuer ?

- Ca ou quelqu'un qui maîtrise la télékinésie à haut niveau," précise Klark.

Elle marque un temps, réalisant les implications de cette information. Elle a encore du mal à accepter que cela soit possible apparemment. Ses mains se resserrent un peu plus autour de sa tâche, comme un point d'encrage à la réalité calme. Un point chaud et stable. Réconfortant.

Après une grande inspiration, elle explique ce qui la tracasse :

"Les manipulateurs de la chair sont rares. Très rares. A vrai dire, on devrait parler de manipulation organique puisque cela s'étend aux plantes et à toute chose vivante.

Avez-vous analysé les cellules de la victime ? En général leur agencement est bouleversé sous l'effet de la magie mais les cellules sont intactes. Cela dit les techniques varient : selon que l'on fasse bouillir le sang, que l'on modifie les tissus, empoissonne les organes ou bien que l'on déchire les muscles... je dois avouer que tous ceux qui ont étudié le phénomène et qui ont listé les multiples façons de tuer en modifiant les corps ont... comment dire... ouvert une porte morbide que je n'ai jamais souhaité passer."

Elle prend un temps pour évacuer ces idées noires.

"Je pourrai sûrement mieux vous aider si vous m'en expliquiez davantage. A moins que vous n'ayez déjà des questions en tête. Si cette personne est toujours en liberté, elle pourrait faire des centaines de morts en très peu de temps..."

Cette idée te fait tiquer. Si un manipulateur de la chair peut tuer autant, pourquoi se contenter d'une seule victime ?

Je me mets a rire.

Le 42-3 a fait qu'une victime pour l'instant et je crois que cela ne changera pas. Je pense qu'il s'agit d'une dispute qui a mal tourné.

Je me lève et me mets de dos de à Madame Lasserre, une larme coule sur mon visage.

Je veux que cette histoire cesse au plus vite pour passer a autre chose, je dits d'un ton fort, VOULEZ-VOUS NOUS AIDEZ ?

Je m’assois par terre regardant Madame Lasseure.

Le 42-3 en question était probablement ivre lors des faits...

[Edit MJ : conjugaison, synthaxe. Utilise un correcteur d'orthographe, s'il te plaît (genre sur word)]

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

La Prêtresse lève un sourcil devant cet inspecteur qui passe littéralement du rire aux larmes en une seconde et s'assois par terre au milieu du réfectoire.

Elle regarde Klark avec un air très "what the fuck" mais le Prêtre lui fait un signe d'apaisement de la main. En chuchotant presque, tu l'entends dire :

"Oui, il fait ça parfois. Vous inquiétez pas... une enfance difficile..."

Gêné par ton comportement, il essaie de rattraper le truc pour la rassurer, se doutant qu'elle est doit être peu encline à travailler avec quelqu'un d'aussi étrange.

"Ivre ? Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? Vous avez retrouvé des indices sur les lieux du crime là-dessus ?

- Non, non, rien. C'est juste un truc à lui. Ecoutez, je peux vous montrer quelques clichés, si ça peut vous aider à mieux cerner les choses.

Il sort une grande enveloppe brune de sa sacoche et en sort quelques photos de la scène de crime. Elle a un mouvement de recul qui lui fait détourner la tête à la vision des clichés.

"Désolé, j'aurais peut-être dû vous prévenir. Ce meurtre n'est pas des plus communs."

Elle parvient à reprendre ses esprits et à passer outre son dégoût pour regarder les photos.

"Par Jialle, quelle abomination...

J'imagine que vous n'avez pas de témoin.

- Tout porte à croire que le fils de la victime était dans la pièce au moment du meurtre.

- L'avez-vous interrogé ou fait appel à des fouisseurs psychiques ? Le Révérend Doriq de Nephta pourrait vous aider sur cette affaire...

- Difficile. L'enfant n'a pas plus de quelques mois. Il nous faut le consentement de la mère pour pouvoir effectuer une telle opération. Un autre de nos collègues est en train de travailler de ce côté là."

Elle change de photo, la suivante montrant la pièce vue depuis l'angle.

"Il me semble que certains prêtres ici sont capables de lire les évènements passés autour des objets. Vous devriez faire appel à eux sur cette enquête, il me semble que c'est une pratique courante au HCC.

- Vous êtes bien renseignée. En effet. Mais rares sont ceux qui acceptent de bon coeur. Ce genre de vision laisse une empreinte émotionnelle rémanente. En outre des horreurs que ces prêtres découvrent, leur empathie avec les victimes les fait revivre la scène comme s'ils étaient à leur place. Tous ne sont pas en mesure d'encaisser un tel choc psychique.

Mais... oui... j'imagine que c'est une piste possible."

Klark se tourne vers toi, demandant du regard si tu comptes te rasseoir sur ta chaise ou non. La Prêtresse a son attention sur toi à nouveau.

"Comme vous voyez, je veux bien et j'essaie de vous aider. Mais il faudrait m'aiguiller un peu plus pour que je vous sois utile... Y a-t-il d'autres points sur lesquels je pourrais vous prêter mon éclairage ?"

Je la regarde d’un air méfiant.

Comment comptez-vous faire pour nous aider ?

Je me lève marchant vers ma chaise et me rassois tenant un stylo à la main je me tourne vers Klark.
Et dit en chuchotant.

Tu crois sincèrement qu’elle peut nous aidez ?

Je prends les photos et les regardent un petit moment. Et dit tout haut.

C’est atroce.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Seedalpha a écrit:: Comment comptez-vous faire pour nous aider ?

Surprise par ta question, elle a l'air d'avoir du mal à te prendre au premier degré.

"Comme je viens de vous le dire, j'ai un expertise sur le genre de sorts qui vous intéressent et les individus qui les utilisent.

Encore une fois, il faudrait m'aiguiller : vous me posez des questions précises et j'essaie d'y répondre si c'est dans ma sphère de compétences. Je pense que vous devez fonctionner de cette manière avec tous les experts que vous sollicitez sur vos enquêtes."

Seedalpha a écrit:: Tu crois sincèrement qu’elle peut nous aidez ?

Klark lève un sourcil devant ta question et chuchote à peine.

"Ben... elle vient juste de le faire... t'as vu tout ce qu'on vient juste d'apprendre grâce à elle ?"

La prêtresse tourne ses paumes vers vous en écartant légèrement les bras comme pour demander "alors ? vous avez d'autres questions ou on en a fini ?"

Je me tourne vers Klark, le regarde un moment et dit :

Tu as d’autres questions ?

Je fais les cents pas dans salle et dit à Madame Lasserre :

Que diriez vous d’allez sur le lieu du crime, car les photos on ne voit pas très bien, alors ?

Je la regarde trop envie quelle dise oui.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Klark est encore sur la réserve quand à ses questions.

Elle prend une longue inspiration, son planning étant probablement chargé, sans parler du peu d'appétit qu'elle a de voir en vrai une scène aussi choquante.

"En soi... oui, je pourrais vous accompagner. Mais je ne suis pas certaine de vous être plus utile là-bas qu'ici.

Enfin si vous insistez..."

Tu as un appel de Dawid sur ton com'unix, ce petit appareil pendu à ton oreille. Sa voix est plus qu'inquiète, il a l'air d'avoir couru.

"On a un problème...

Rejoignez-moi sur le Boulevard Ethiel II, au niveau de la place Ovale."

C'est à une trentaine de minutes si vous vous dépêchez.

"On a d'autres morts sur les bras... même mode opératoire."

Le pluriel qu'il emploie t'étonne et te fait penser à ce que disait la prêtresse.

Prêtresse Lasserre a écrit:: Si cette personne est toujours en liberté, elle pourrait faire des centaines de morts en très peu de temps...